|
|
|
|

Entrée (1/3)1  vary
Partie du discours  2  nom
Explications en anglais  3  blank-and-white ruffed lemur (Varecia variegata variegata) [2.233]
Explications en français  4  lémur vari (Varecia variegata variegata) [2.233]
Vocabulaire  5  Zoologie: mammifères
Mots composés 
Hypéronyme 
Co-hyponymes 
Tableaux et planches  28  Les Lémuriens

Entrée (2/3)29  vary
Partie du discours  30  nom
Explications en malgache  31  Karazan-javamaniry madini-boa, izay ambolena amin' ny tany malaria sy be rano, foto-kanin' ny telo ampahefatry ny mponlna eran' izao tontolo izao, ka anisan' izany ny Malagasy. (Misy karazany maro ny vary arakaraka ny lafiny jerena: raha ny bika aman' endriny no jerena, ao ny vary lava, vary botry, vary rojo..., raha ny toerana aniriany kosa, ao ny vary ankeniheny, ny vary an-tanety, ny vary tomboka; raha ny fotoana amafazana azy, ao ny varialoha, vakiambiaty, vary asara, vary jeby, vary atriatry.)
32  Famarana taloha mitovy amin' ny tolàna inenin' ny vata, izany hoe mahatratra eo amin' ny 120 litatra ankehitriny eo ho savily eo: Vary zato tsy enti-mandeha. [1.1]
Explications en anglais  33  rice [1.7]
Explications en français  34  le riz, la plante du riz. Oryza sativa, L. [1.3]
35  riz [1.8]
36  riz [Sakalava-Mayotte] [1.405]
37  le riz, Oryza sativa L. (Poaceae). Étymologie : Richardson (1885) fait venir ce mot du javanais pari. Dahl (1951) du maanjan (de Borneo) : parei pour la plante et le grain entier ou paddy, tandis que dans la même langue le riz décortiqué s'appelle weah, mot qui ne se retrouve pas en malgache. On sait qu'en malgache vary signifie aussi bien le riz entier, que le riz décortiqué et la plante. Pour Malzac (1912), le mot malgache viendrait du malais padi (qui a donné notre mot paddy pour le grain entier, non décortiqué) ; par contre pour le riz (au pluriel) lequel a donné successivement l'iranien oryz, le latin oryza et notre mot français riz. Pour J. Dez (1965) le nom malgache du paddy viendrait du tamoul vari, mot qu'on retrouve en telougou avec le même sens ; et en malayalam, autre langue dravidienne, pour une variété de riz sauvage. P. Ottino, dans l'Annuaire des Pays de l'Océan Indien (Université d'Aix-en-Provence) vol. 2, p. 103-120 (1975, paru 1977) attire l'attention sur l'origine dravidienne du vocabulaire du riz et de certains termes de riziculture à Madagascar. Pour lui l'origine dravidienne est sûre. Le mot akotry (riz non décortiqué) note-t-il est à rapprocher de aku (en kannada, telugu, kui, kuwi) ; le mot kolokolo (riz avorté) de kulu (mot tulu) ; ampango (croûte du riz après cuisson) de puggi (tamoul) et de pungalu (langue kannada) nom d'une purée de riz, rappelant le soasoa malgache. Il est en définitive possible que certains riz de montagne, aient été directement importés d'Indonésie avec la technique des cultures sur brûlis ; tandis que la culture de rizière, technique plus élaborée, aurait été amenée par une population d'origine malaise ayant eu de longs contacts avec les peuples dravidiens du Sud de l'Inde, avant de migrer vers l'Est africain et Madagascar. Notons qu'en Europe, le riz a été d'abord considéré comme une plante médicinale. Horace (1er Siècle avant J.C.) dans des Satirae, l'appelle « Oryza ptisanarium » ou riz pour les tisanes. Il conservera cette réputation jusqu'au 16e Siècle. Introduit au Portugal en 1498 par l'expédition de Vasco de Gama, et bientôt cultivé en Espagne et en Italie, ses usages alimentaires ne seront cependant évoqués qu'en 1552 par H. Tragus, botaniste strasbourgeois. Il s'agit de la variété italienne « nostrale », la seule à être cultivée en Europe jusque vers 1820. Types de culture : En Imerina, la culture du riz en rizière, a lieu suivant deux rythmes distincts :
38  °- le vary aloha (aloha, en avant) ou vary ririnina : riz d'hiver, de saison froide semé en pépinière au mois de mai et repiqué dans les premières rizières à être mises en eau début septembre ;
39  ° - le vary vaki-ambiaty (de vaki-ambiaty = quand fleurit l'ambiaty) semé en août et repiqué dans les rizières qui ne peuvent être mises en eau que plus tardivement. Dans quelques rares vallées où l'irrigation est bien maîtrisée et l'exposition favorable, on pratique une culture vakiambiaty avancée, avec semis en juin juillet, dite sia (qui s'écarte des normes habituelles). Ces noms des modes de culture ne doivent pas être confondus avec les noms des variétés qui seront traités plus loin. Le repiquage du riz tantôt à plusieurs brins, en repiquant ensemble plusieurs jeunes plantes lahi-maro, tantôt à deux brins : lahi-roa, tantôt à un seul brin : lahi-tokana. Outre la culture en rizières aujourd'hui devenue générale, on a pratiqué autrefois d'autres méthodes culturales : - le tavy ou culture sur brûlis, sans irrigation, rapidement abandonnée en Imerina où les forêts très inflammables n'on pas été longtemps en mesure de se reconstituer ; - le vary tomboka (tomboka : semé grain à grain) sur lequel J.P. Raison a attiré l'attention. Il s'agit d'un riz pluviatile, sans irrigation, réalisé dans les lieux où le sol défriché restait le plus fertile et le mieux arrosé. Voir : Utilisation du sol et organisation de l'espace en Imerina ancienne, dans Études de Géographie Tropicale offerts à Pierre Gourou, Mouton édit. Paris-La Haye (1972) p. 413 et sq. De même, Hébert note que les cultures en vallée sèche (sakamaina) c'est-à-dire sans irrigation, s'effectuaient avec des outils originaux, notamment un maillet pour briser les mottes, et un épieu ou bâton à fouir pou désherber. Ottino (1977) ajoute que tomboka évoque l'idée d'une percussion brève et lancée, ce qui est en bon accord avec l'usage du maillet. Dans le Betsileo, les saisons culturales sont les mêmes qu'en Imerina ; les riz de première saison portent le même nom ; suivant la température moyenne de l'hiver austral dans chaque vallée, le mot vakiambiaty désigne, soit la 2e saison comme en Imerina, soit une saison intermédiaire à laquelle s'ajoute alors un vary vatravatra ou riz des pluies violentes, plus tardif. Dans toutes la région forestière parallèle à la côte Est et dans le Nord-Ouest (Sambirano), la pratique du tavy s'est maintenue (et même intensifiée au cours des années récentes). Elle exige des variétés de riz spéciales dites vary tavy ou vary ala (riz de forêt), ces noms s'opposant aux riz de rizières ou de marais dits vary fotaka (fotaka : boue) ou vary hosy (hosy : action de faire piétiner la rizière par les boeufs). Voir le mot tavy. Une pratique culturelle spéciale, utilisée tant pour le tomboka que pour le riz repiqué en rizière, consiste à utiliser sur le même sol deux variétés différentes, l'une précoce, l'autre plus tardive, semées ou repiquées dans des poquets distincts, c'est le vary tsindrilahy (qui équilibre le poids de l'homme, terme de piroguier). Les variétés des régions forestières semblent avoir été introduites antérieurement et par des populations distinctes, mais les études à ce sujet sont encore trop fragmentaires pour qu'on puisse être tout à fait affirmatif. En pays sakalava, dans la région rizicole d'Ambato-Boina et Madirovalo, on distingue trois saisons ou rythmes de culture du riz :
40  °/ vary asara (asara : mois des grandes pluies) avec repiquage en novembre / décembre et récolte en mai ;
41  °/ vary atriatry (atriatry : de mi-temps) avec repiquage ou semis direct en sol bien humide, en janvier / février, avec récolte en mai / juin ;
42  °/ vary jeby (jeby : inondation) avec semis lors du retrait des eaux de février / mars, dans les lieux inondés (baiboa) ; et récolte en septembre / décembre. Dans le Sud-Ouest, les cultures irriguées de contre-saison sont désignées sous le nom de vary godra (godra : faible des articulations, qui attrape facilement des entorses). Quelles que soient les conditions culturales énumérées , on range les variétés en précoces et tardives. La précocité variétale est évoquée par plusieurs mots malgaches : les vary malady ou malaky (malaky : prompt, rapide) sont les plus hâtifs ; les telovolana (telo : trois, et volana : mois, lunaisons) ont un cycle végétatif de 130 jours environ, dont trois mois entre le repiquage et la maturité, d'où leurs noms ; les vary haingana (haingana : vite) ont aussi un cycle végétatif de 130-140 jours au total. La tardivité est évoquée par le nom de vary malemy (riz lent) ou de beariva « très tard ». Enfin, certaines dénominations évoquent des défauts culturaux, des accidents physiologiques ou des maladies parasitaires. On appellera par exemple : vary akofa : riz à épillets vides, atteint de coulure, vary faho (faho : mélange) un riz poussant mélangé à trop de plantes adventices ; vary lavo (lavo : versé) le riz versé, de récolte difficile, ou dont les grains se sont répandus à terre par égrenage ; ne pas confondre ce nom avec vary lava qui est, au contraire, un nom de variété. Vary rahana (rahana : bouilli, ramolli) un riz dont les grains avortent juste avant la , etc. Dérivés du mot vary. Le mot vary, dans ses diverses acceptions (plante de riz, grain de riz entier, riz décortiqué) a donné de nombreux dérivés, dont nous ne citerons que les principaux : amboaram-bary : gerbe de riz ; andalam-bary : riz en javelle, couché sur le sol ; antontam-bary : riz en meules ; fotsim-bary : riz décortiqué (même quand son périsperme est rouge) ; harambary (de hara : écaille mince et dure) : la glumelle du riz : lava-bary : silo souterrain pour le riz, hanandri-bary : spéculer sur la valeur du riz ; vary akotry : riz non décortiqué, paddy ; vary amin-dronono : riz au lait, (très apprécié ; sens figuré : civilité, bonnes manières) ; vary amin'anana : riz aux herbes potagères ; plat très commun (sens figuré : présenté pêle-mêle, sans ordre) ; varifitoventy : sens concret : poids de 7 grains de riz, figuré : division ancienne de la piastre d'argent, environ 5 centimes ; vary raraka : riz répandu sur le sol de la rizière (sens figuré : poème en prose). Les variétés de riz. Les noms de variétés de riz commencent traditionnellement par vari, suivi de qualifications ou d'attributs. Très souvent vari- est élidé : c'est ainsi qu'on dit varimalady ou malady. Nous avons de ce fait supprimé délibérément vari- et classé les noms dans l'ordre alphabétique de leurs attributs, dont nous donnons la signification entre parenthèses. La liste que nous avons dressée ne comprend que les variétés principales. À titre indicatif, la station agronomique du Lac Alaotra, que dirige un des mes anciens élèves, M. Botoalina, a, en collection, 2 400 variétés répertoriées, soit une des plus riches collections du monde. Un tel ensemble constitue un capital génétique considérable et il serait bien utile que les organisations internationales comme la F.A.O. se préoccupent de sa sauvegarde et de son étude systématique. Certaines de ces variétés, bien que provenant de régions différentes, son probablement des synonymes. Il serait nécessaire s'en récolter les échantillons agro botaniques pour tenter de les classer en fonction des tentatives qui ont été faites par ailleurs de systématique du riz. Voir par exemple à ce sujet R. Portères : Taxonomie agronomique des riz cultivés, Oryza sativa L. et Oryza glaberrima Steudel, Journal d'Agriculture Tropicale et de Botanique Appliquée, vol. 3 (7-12) juillet / décembre 1956, p. 341-384, 541-580, 627-700, 821-856. Plusieurs auteurs anciens ont donné des listes de variétés de riz ; la plus complète étant celle de L.A. Chapelier établie en 1804 et restée longtemps manuscrite. Elle n'a été publiée que dans le Bulletin de l'Académie Malgache 10 (1912) p. 353-355. Parmi les travaux modernes, le plus complet est celui de Maurice Peltier ; les Dénominations variétales du riz cultivé, Oryza sativa L., à Madagascar, Journal d'Agriculture Tropicale et de Botanique Appliquée, 17 (12), décembre 1970, p. 469-486 ; et 18 (4-5-6), avril mai juin 1971, p. 180-191. Ces noms de variétés peuvent se rapporter à la forme et à la coloration du caryopse, à la forme et aux dimensions de l'épillet, aux caractères de la panicule, à l'appareil végétatif, feuilles, tige et souvent aussi à une provenance, à une origine géographique.
- afakaviana (« après la période des fièvre »), riz à très fort égrenage naturel.
- aingifotsy (de haingana : vite) variété hâtive à grain blanc.
- ala : (ala : forêt) nom des variétés cultivées sur tavy, après brûlis de forêt.
- ambalavala (de la localité d'origine).
- ambaniravina (« feuilles en bas »), variété à entre-noeuds bien dégagés, à panicule exserte.
- ambo (haut).
- ambodimamo (de la localité d'origine).
- ambohimandry (de la localité d'origine).
- angaifotsy (de angeky et fotsy : blanc) à périsperme blanc.
- angaka (« canard sauvage », l' angaka, Anas malleri).
- angakabe (« gros canard ») ; riz de marais.
- angeky (de heky : en premier, de primeur).
- angika (de hika : plein, dense), variétés à panicule dense.
- angikabe (de angika et be : gros) à grain plus gros que le précédent.
- angikafotsy (angika à caryopse blanc).
- angikamena (angika à caryopse rouge).
- angotribe (peut être de hotro : salaire) à bon rendement.
- ankaribe (« à gros grain »), de bonne productivité.
- antalaha (localité d'origine).
- antibaviratsy (« vieille femme méchante ») nom péjoratif, donné pour ne pas attirer le mauvais sort, la colère des éléments.
- aomby (« boeuf ») idée de puissance.
- arongana (de rongana : croissance rapide).
- aronganamadinika (arongana à petits grains).
- atodimpoza (« oeufs de crabe ») allusion aux petits épillets de couleur brune.
- atodintsintsina (« oeufs de tsintsina ») des glumelles jaune pâle comme l'oeuf de l'oiseau tsintsina.
- avo (« élevé ») à grande paille.
- be (« gros » à grain épais et trapu.
- beampango (ampango : croûte qui reste adhérente à la marmite après la cuisson du riz) le riz à albumen riche en dextrine fournit une quantité plus grande d'ampango.
- beangaly (comme bengaly).
- beantsoro (de antsorohina : qu'on charge sur l'épaule) à bon rendement.
- beantsorobe (à grain plus gros que le précédent).
- beariva (« très tard ») à cycle végétatif très long.
- bearivo (« beaucoup de milliers ») à bon rendement.
- beditra (« très tenace ») à épillets difficiles à détacher de la panicule.
- begisa (de la localité l'origine).
- begizana (peut être de hizana : serré, plein) allusion au grain.
- behatoka (« à gros nuque ») à pédicelle épais.
- bekabala (signification inconnue).
- bekazaka (« à grand manteau »), à épillet épais et marge, fournissant beaucoup de balle au décorticage.
- belohalika (« à rotule saillante ») allusion aux noeuds saillants de la base des tiges.
- belohalitra (déformation du nom précédent).
- bemahasoa (« très avantageux »).
- bemahasoabe (à grain plus gros que le précédent).
- bemahasoamena (à caryopse rouge).
- bemakoro (de koro : presque rond) à grain arrondi et rouge.
- bemalady (de malady : précoce), très précoce, à cycle végétatif court.
- bemalandy (de landy : soie) à grain blanc brillant.
- bemaro (« très nombreux ») à panicule très fournie.
- bemavo (de mavo : jaune) à épillet jaune grisâtre.
- benampangomadinika (qui fait beaucoup d'ampango et a de très petits grains).
- bengaly : nom des variétés censées provenir de l'Inde (Bengale). Notamment : - bengali-be (à épillet large).
- bengali-fondrana (fondrana : souche du bananier donnant une teinture rougeâtre) allusion aux gaines foliaires rouges.
- bengali-fotsy : à caryopse blanc.
- bengali-madinika : à petits grains.
- bengali-mainty : apex de l'épillet noir violet.
- bengali-malady : précoce du Bengale.
- bengali- mena : à caryopse rouge.
- bengali-morimo (Tankara) nom d'origine comorienne.
- bengali-tsingy (de tsingy : sommet montagneux) adapté à la culture sèche dite tomboka.
- bengali-vakana (de vakana : perle) allusion au caryopse blanc brillant.
- bengali-vakarina (« aplomb rompu ») sensible à la verse.
- bengiza (probablement comme begizana).
- berandiana (peut être de andiana, en troupe, en abondance).
- besakindra (signification non retrouvée).
- besakonoka (synonyme de bekazaka d'après M. Peltier).
- betangala (signification non retrouvée).
- betsilaizina : formes précoces, dont certaines s'apparentent aux vari-lava.
- bevetraka (« beaucoup de jambes ») variétés à talles nombreuses, à bon tallage.
- bidimamo (de mamo : ivre) on en ferait une boisson alcoolisée.
- bitahavana ou bitahavanana (« qui sait remplir le ventre »).
-bodofotsy : à pubescence blanche (synonyme de lamba d'après M. Peltier).
- bodomamy (de mamy : sucré).
- bodoravina (de bodo : pubescent, et ravina : feuille). A feuille souples, à pubescence molle, non hispide.
- bodoravimanitra : à caryopse parfumé, dégageant une caractéristique odeur à la cuisson.
- bokotra (« en bouton ») à épillet large et épais.
- bongolava (de lava : long) à chaumes très élevés.
- boritika (« arrondi »).
- borimadinika : épillet petit et arrondi, sans aspérités.
- bory (« rond ») : à épillet arrondi, sans rien qui dépasse.
- borizina (de zina : abondance, haut rendement), toujours pour les formes à caryopses larges, arrondis.
- botohavana (« le petit parent ») ; variété voisine du rojofotsy.
- botra (« dodu »), à caryopse globuleux.
- botramaitso, riz rond à épillets verts (maitso), sans pigments anthocyaniques.
- botramanitra, parfumé et globuleux.
- botramena : globuleux et rouge ; les épillets ont un apex rouge ou violacé.
- botriavo : à long chaumes.
- botrifotsy (de botry : nain et fotsy : blanc), variétés à chaume court et à grain blanc.
- botrikely : à chaume court et à petit grain.
- botrimadinika : à grains très petits.
- botrimena : à chaume court et à grain rouge.
- botrimidina (de midina : reflet), à chaume court et grain arrondi.
- botrivaventy : à chaume court et très gros grain.
- bozaka (« multitude »), allusion au rendement élevé.
- datsy (de latsy : à glume renforcée).
- diara (signification non retrouvée).
- diavolana (« clair de lune ») : allusion au grain d'un blanc laiteux.
- digo ou dingo (Tankara) ; M. Peltier fait venir, avec doute, ce nom de la ville de Diégo. Veut dire en malgache : nauséeux. Forme très individualisée, la seule à caryopse de moins de 4 mm de long et pourvu d'encoches.
- donga (« dodu ») : épillets gros et courts, rappelant ceux des botra et des vato.
- donga maitso : à épillets verts.
- donga marotia (maro-tia : aimée de beaucoup), très apprécié.
- dongamena : à épillets colorés, ou caryopse rouge.
- ebo (« fier ») à tiges hautes et bien droites.
- fako (« balayures, déchet ») : forme à faible rendement, mal définies.
- fandrana (c'est aussi le nom des pandanus, de certains Arecaceae; ). Variétés dont les chaumes, couchés à la base, portent des racines adventives aux noeuds inférieurs. On distingue : - fandramanitra : parfumé ; à épillets adhérents.
- fandramena, à caryopse rouge.
- fandrampotsy, à caryopse blanc.
- foronafika (de forona : matière première de sparterie). Variété donnant une paille très abondante.
- fotsy : nom des formes à caryopse blanc. On distingue : - fotsiantsaka : pour la culture irriguée (de saha ou saka : vallée irriguée).
- fotsiatsara ou fotsiantsara (signification non retrouvée).
- fotsiavarina (avarina : qu'on fait descendre), on l'expédiait vers la côte, pour l'approvisionnement des villes ; proche du fotsiantsaka.
- fotsilantsika : à grain blanc et arqué (lantsika : arqué).
- fotsimangakely : mangakely à caryopse blanc.
- fotsintaritarika (de tarika : qui traîne) ; les chaumes sont rampants à leur base.
- haingafotsy : haingana à caryopse blanc.
- haingana (« prompt, rapide » : formes à cycle végétatif court.
- harungana (mis pour arongana).
- herika (vigoureux »), à tiges robustes.
- hohomposa (« griffes du fosa » : ce serait un riz planté suivant la méthode tomboka, semis en poquet à sec et ce seraient les poquets qu'on comparerait à des coups de griffes.
- hova (dans l'acception côtière ancienne de ce mot : chef élu), variété citée par Chapelier, qui semble oubliée de nos jours.
- ilompona (Betsimisaraka) (sans doute de lombona : à grains pendants).
- java : nom des variétés originaires d'Indonésie ou considérées comme telles .
- jova (signification inconnue).
- kalahy (de lahy : mâle, vigoureux).
- kalahifohy : forme du précédent à grain plus court.
- kalanana (« qu'on porte sur un coussinet ») ; allusion au poids élevé des gerbes.
- kalesy (du français « calèche » ; charrette rapide) ; riz qu'on cultivait pour l'approvisionnement de Toamasina (Tamatave).
- kalila : formes à grain long, à épillets allongés et étroits du Nord et de l'Ouest : rattachés par les agro botanistes au groupe indica Kato. On distingue :
  1. kalilalava : à grain particulièrement long.
  1. kalila malandy, à caryopse blanc brillant (de landy : soie).
  1. kalilamena : à caryopse rouge, ou à épillets jaune ocre.
  1. kalilamidina : à panicule retombante.
  1. kalilavolamena : à épillets de couleur bronzée.
- kary (de kary : chat sauvage, à pelage bigarré) : formes à épillets bicolores : jaune paille et brun.
- kelihatoka (« à petite nuque ») : cette « nuque » est le pédicelle de l'épillet ici court et mince.
- kelimidina (de idina : descendre) à petit grain et panicule tombante.
- kelireny (« chétif »), à grain petit et maigre.
- kely (« petit ») nom général des formes à grains petits et minces.
- kerikesy (de hery : vigoureux ; et hesy : qu'on ne peut dénombrer).
- kerimalady : vigoureux et précoce.
- kerimena (déformation fréquente du mot précédent, Sakalava).
- kery : nom des formes vigoureuses, cultivées dans les régions côtières.
- kimoja (comme komoja) ; parfois aussi kimozy.
- kiraka (de raka : maigreur) à caryopse long et mince.
- kiriminy (mot d'origine comorienne) ; à petits grains, très appréciée dans le Nord et l'Ouest.
- kiriminimbato (de vato : pierre) à grain dur, résistant à la brisure lors du décorticage.
- kirintsana (de hintsana : chute des grains) : forme à égrenage important.
- kiritika (« très menu ») variété ancienne à très petits grains.
- kitrana (« dont les grains s'entrechoquent), les glumes sont dures et sonores.
- kivaraina (signification non retrouvée) variété à feuilles retombantes.
- kokomoja (Sakalava) (en sakalava kokom-bilany a la même signification qu'ampango (Merina) : nom des riz qui restent adhérents à la marmite après cuisson, riches en dextrine.
- kokomojamalandy (malandy : blanc brillant).
- kokomojamanitra : ce qui reste adhérent est parfumé (manitra).
- komojia ou komoja (mot d'origine comorienne) : variétés asiatiques introduites par les boutures qui touchent les îles Comores. On distingue : - komojafotsy : à caryopse blanc crayeux.
- komojamalandy : à caryopse blanc brillant.
- komojamanitra : à grain parfumé.
- komojamena : à caryopse rouge, ou à épillets jaune ocre.
- komojamenahara (« à glumes rouges ») : à glumes d'un jaune ocré orangé.
- komonjamalady (Betsileo) : variété précoce.
- komozy (comme komajia ou komoja).
- korotsaka (« charte ») ; sensible à la verse.
- lahy (mâle, vigoureux) à tiges robustes.
- lahimaintisomotra : à arête et apex de l'épillet noir violet.
- laingo (« à feuilles tendres ») ; limbe foliaire d'un vert pâle.
- laingolohambitro (lohambitro : tête de lapin ).
- laitra (« adhérent ») à épillets résistant à l'égrenage, difficile à battre.
- lamba (« tissu ») épillets à poils longs, doux au toucher, d'aspect pelucheux, variété pour culture sèche.
- lambo (« sanglier, potamochère ») ; ce nom viendrait d'après M. Peltier, de l'apex de l'épillet prolongé en une courte pointe, rappelant les canines de l'animal. Parfois aussi à épillets à poils long (par confusion avec lamba).
- lango (« qu'on cajole »), variété ancienne, réputée délicate.
- lantsika (« arquée »), à grain arqué ; même port que le fandriana.
- lava (« long ») : formes à épillets à la fois allongés et larges, dépassant souvent 10 mm de long.
- lavahatoka (« nuque longue »), à épillets longuement pédicellés.
- lavakorana (« dont on parle tout le temps ») : variété très renommée.
- lavamananelatra : à glumes égalant les glumelles (d'où le nom ; mananelatra : qui possède des ailes).
- lavamasonamalona (« à oeil d'anguille ») : épillets à glumelles jaune d'or.
- lavamena : à caryopse long et rouge.
- lavarambo (rambo : queue), à panicule longue et étroite.
- lavasofina (sofina : auricules de la feuille) : riz long à grandes auricules.
- lavasomotra (somotra : à épillets aristés) riz long et aristé, à épillet portant une arête.
- lavavola : riz long à épillets jaune d'or.
- lavavolamena : riz long à épillets bruns, bronzés.
- lavo (« versé ») ; variété sensible à la verse.
- lehibe (« grand »), à chaumes élevés.
- lehibemalady, variété précoce mais à chaumes longs.
- lengo (comme laingo) ; à feuilles vert pâle.
- lohambitro (« à tête de lapin ») : formes dont l'épillet présente un épaulement peu marqué, rappelant le profil d'une tête de lapin.
- lohambitrobe : à épillet grand et large.
- lohambitrofotsy : à caryopse blanc.
- lohambitromalady : forme précoce de lohambitro.
- madinika (« très petit, menu ») : forme à épillets ne dépassant pas 5 mm de long ; - madinkamasonkibobo (masonkibobo : oeil de caille) ; à épillets jaune d'or.
- madiomatraka (« propre parce que bien droit »), variété résistante à la verse.
- mahanora (de la localité d'origine).
- mahia (« maigre ») à grain mince.
- mahialava : à caryopse long et mince.
- maintimalady : à épillet noir ou violet foncé au sommet et précoce.
- maintimolotra (« à lèvres noires ») : apex et bord des glumes noir à .
- maintisomotra : à apex et arête noirs ou violet foncé.
- maintivava : barbe de l'épillet noire comme l'apex.
- maintivosy (« noir à la base ») : feuilles de la base de la tige colorées.
- mainty : variétés à épillets marqué de noir ou de violet foncé.
- maitiboly (peut être de maitsy et voly : qu'il faut planter droit ?).
- maitso (« vert ») variétés dépourvues de pigments anthocyaniques ; entièrement vertes.
- maitsosomotra (« à arête verte »).
- makalioka : origine du nom très incertaine ; grain très allongé et mince ; riz de luxe ; appartient au groupe indica Kato, des agro botanistes.
- <-ital>makarero<-rom> (signification inconnue).
- malady (« précoce ») types très divers mais à cycle végétatif court. On peut citer :
  1. maladiafara (afara : le dernier), la dernière à mûrir des variétés précoces.
  1. maladifotsy : à caryopse blanc.
  1. maladikelimidina : précoce à petits grains et panicule tombante.
  1. maladimena : à caryopse rouge.
  1. maladitelovolana : « précoce de trois mois », mûrit 90 à 100 jours après le repiquage.
- malandy (de landy : soie) : à grain blanc brillant.
- maliotsimiazana, d'après M. Peltier variété qu'il faut repiquer si l'on veut une culture propre.
- mamoriaka (de riaka : ce qui est en grand nombre) allusion au rendement élevé.
- mamoriakabe : à grain plus large que le précédent.
- mamoriakamadinika : à grain trapu mais petit.
- mamoriakamananelatra : à glumelles égalant les glumes.
- mamoriakamidina : à panicule retombante.
- mamoriravina (« à feuilles rassemblées ») ; les entre-noeuds sont courts et les feuilles densément disposées.
- manakoreraka (sans doute de gorena : traînant) ; les tiges étant longuement couchées à leur base.
- mananara (de la localité d'origine).
- mananelatra (« qui possède des ailes ») : variétés dont les glumelles sont aussi longues que les glumes, ce qui donne au grain un aspect ailé.
- mananelatramalady : ailé et précoce.
- mananjara (du nom de la localité d'origine).
- mananjary (« respecté, honoré ») nom d'une variété ancienne confondue souvent avec la précédente.
- mananjaribe (souvent prononcé mananjarabe ) ; de haute taille.
- mananjato (« qui donne cent fois »), bon rendement.
- manantisoa (« agréable à recevoir ») allusion à son goût particulièrement apprécié.
- mandravina (« qui produit des feuilles ») : variétés remontantes donnant des nouvelles tiges feuillées après la récolte, appréciées des éleveurs.
- mandriravina (« à feuilles couchées ») ; variété sensible à la verse.
- mandrondra (« de rondrarondra : chevelure pendante) ; variété à longues panicules retombantes, comme les cheveux d'une femme en deuil.
- manga (« bleu » ou beau) variétés possédant des pigments anthocyaniques et dont l'ensemble des organes ou seulement l'apex des épillets est coloré.
- mangabe (« très bleu, ou très beau »), variété bien pigmentée.
- mangabemena : fortement pigmenté de rouge foncé.
- mangafaka (de faka : collet) à collet rouge.
- mangakely : à épillet seul pigmenté, la plante elle-même étant verte.
- mangamolotsy : apex de l'épillet rouge violacé.
- mangasomotra : à arête violacée.
- mangatovo (« pousses bleues » ou « à belles pousses ») ; jeunes parties végétatives colorées de violet.
- mangavava (« bouche bleue ») ; sommet de l'épillet et bords des glumes colorés de violet.
- mangavavafotsilantsika : à apex coloré, à caryopse blanc et arqué.
- mangavololona (« à bourgeon bleus ») : jeunes feuilles colorées de violet.
- mangaka (« excellent ») : à épillets de teinte claire, jaune d'or et ocre.
- mangakabe : à épillets plus larges que le précédent.
- mangakamalady : mangaka précoce.
- maniria (de tsiry : jeunes pousses, bourgeons) : variété remontante, donnant de nouvelles pousses après la récolte. Très appréciée des éleveurs.
- manitra (« parfumé ») : le grain dégage à la cuisson une odeur particulière et a une saveur appréciée.
- manitrandrefana (« qui parfume à l'Ouest ») : la porte et la fenêtre étant à l'Ouest, c'est de ce côté qu'on perçoit le mieux le parfum de ce riz.
- manjakatoka (de manja : brun) : à épillets mouchetés de taches brunes.
- manjarabe (de zara : partage) : qu'on partage entre beaucoup de personnes.
- manjato (« à mettre par centaines ») : allusion au rendement élevé.
- manongarivo (« à entasser par milliers ») : variétés à haut rendement.
- manongazato (« à entasser par centaines ») : même origine que le précédent.
- maroala (du nom de la localité d'origine).
- masirento (ce nom, d'après M. Peltier, pourrait faire allusion à la beauté du grain). Comme beaucoup de noms antakara il a peut être une origine africaine ou comorienne.
- masoamalona ou masoanamalona (« oeil d'anguille »), à épillet jaune d'or.
- masonamalomidina : variété du précédent à panicule diffuse et retombante.
- masondrangahy (« l'oeil du maître »), on le considère comme particulièrement précieux.
- masonkibobo (« oeil de caille »), à épillet petit, globuleux et d'un jaune ocracé.
- matraka (de traka : action de se redresser), les tiges d'abord rampantes se relèvent après que plusieurs noeuds se soient enracinés.
- mavolantsika : variétés à tiges couchées à la base (lantsika : arquées) ; et à épillet d'un jaune grisâtre dû à la coloration rouge du caryopse qui transparaît sous les glumes jaune pâle.
- mena : rouge.
- menahara (hara : glumes) : à glumes ocre ou d'un brun foncé.
- menahenjana (henjana : vigoureux) : à chaumes épais, colorés de rouge.
- menahoditra (hoditra : enveloppe du grain ; glumes et glumelles).
- menakely : organes végétatifs colorés de rougeâtre.
- menalava : à caryopse long et rouge.
- mena mongo (de mongo : écrasé, broyé), le grain a la réputation d'être impossible à blanchir.
- menasofina : à auricules des feuilles rouges, alors que le limbe est vert.
- menavazana (vazana : dent molaire) ; ce riz, pense t-on, reste rouge même lorsqu'on l'a mâché.
- menavody : à apex de l'épillet violet foncé (Jeu de mots avec une araignée qui porte le même nom et dont la piqûre passe pour redoutable).
- miandribaratra (« qu'il faut garder pendant les orages ») pour écarter les oiseaux prédateurs.
- mintina (comme mainty en betsimisaraka).
- monabe (« très dodu ») : à caryopse épais et large.
- mongana (de ongana : action de verser) : variétés sensibles à la verse.
- monganamalandy : à caryopse blanc brillant.
- monganamena : à caryopse rouge à glumelles ocre.
- morona (« côte ») : variétés du littoral, de la côte Est, par opposition aux variétés des Hauts Plateaux.
- moronafotsy : à caryopse blanc.
- omby (« suffisant ») ; allusion au rendement.
- ovy (« igname ») à épillet large et aplati.
- ovibe : épillets plus gros mais de même forme que le précédent.
- ovibemalandy : caryopse blanc brillant.
- pariaka : variétés pour semis direct ; à ne pas repiquer.
- poretaka : (« qui ploie sous son propre poids ») ; sensible à la verse.
- poretitovo (« à jeunes pousses en désordre ») ; sensible à la verse.
- rabodoka (de bodo : qui tient opiniâtrement) : qui n'égrène pas ; à battage difficile. Noter le préfixe honorifique ra, qu'on réserve aux variétés particulièrement appréciées.
- rakaraka (« éparpillement ») : à panicule très lâche.
- raketraka (« relâché »), très sensible à la verse.
- ralonjotra (probablement de lonjahitra : qui fléchit sous le poids), sensible à la verse.
- ramaditra (de maditra : tenace) : formes à égrenage difficile.
- ramaditramalefaka : à panicules retombantes.
- ramalefaka : à panicules retombantes.
- ramamelona (de mamelona : nourrir) : variété réputée pour son rendement.
- ramanorika (de tsorika : action de couler) : variété appréciée pour la conservation en silos souterrains.
- ramasindrano (de hasina et rano : mis pour urine) ; riz qui passe pour avoir un grand pouVoir * diurétique ; son eau de cuisson est administrée aux malades.
- rambomposa (« queue de fosa, carnivore malgache) : allusion aux épillets d'un brun foncé.
- rambonanosy (de rambo : frange, décoration ; et anosy : région du Sud-Est) : variété appréciée de la côte Sud-Est.
- ramibedrika (signification non retrouvée) : variété à grains fins.
- ramilona (de milona : se baigner) : variété de culture irriguée.
- randrambolo (« à cheveux tressés ») : variétés à panicules denses à épillets bien rangés.
- rangahibe (terme de respect) variété particulièrement renommée.
- rangaziza (signification non retrouvée) (Taimoro, Tanala).
- rano (« eau ») : variété de rizière inondée.
- raoka : d'après M. Peltier, désignerait les variétés ramassées à la main, en raflant les grains, sans moissonner.
- raropy (probablement de ropiropy : pauvreté) : variété à rendement médiocre.
- rasomotra : variété à épillet aristé, à longue arête.
- ravane (de vane : entre-noeud) : à tiges robustes avec de grands entre-noeuds.
- rijakely (de rija : taille, hauteur) variété à longue paille et à petits grains.
- rioka (signification non retrouvée).
- rojo (« difficile à porte ») considéré comme une variété très productive ; à épillets plus courts que ceux des varilava, mais aussi larges. On distingue : - rojobe : à gros grains.
- rojobemavo : à épillets jaunes et caryopse rouge.
- rojofotsy : à caryopse blanc.
- rojokely : à petit grain.
- rojokiriana (de kiry : ténacité) : à épillet résistant à l'égrenage.
- rojogomambe (« énorme ») : à très gros grains.
- rojolavosomotra (« à longue arête).
- rojomasonkibobo (« à oeil de caille ») : glumes colorées en jaune d'or.
- rojomangabe (mangabe : très beau) : à feuilles colorées de violet.
- rojomena (mena : rouge) à pigments rouges, anthocyanes.
- rojomenafotsy : à feuilles colorées mais caryopse blanc.
- rojotsindrilahy (tsindrilahy : mélanges de variétés) ; d'après M. Peltier, on connaît sous ce nom une population mal fixée, à fluctuations importantes, comparable à un mélange.
- rojosorokomby (sorokomby : épaule de boeuf) : à grains plus larges en haut qu'en bas et à épaulement net.
- rojovanga (de vanga : bariolé) : à épillet bicolore : jaune paille et ocre.
- rojovololona : à gros bourgeons. br/>- roka (Tsimihety, Betsimisaraka) : comme raoka. br/>- ropilany (de ropiropy: misère, indigence): variété à faible rendement.
- rotsaka (« versé ») : sensible à la verse.
- sakanavo (« moyennement élevé »).
- salara (Tsimihety) : signification non retrouvée.
- salazana (du nom de la localité d'origine).
- salazanamainty : à glumelles tachetées de noir ou de violet foncé.
- samiketra (de ketraka : flasque, relâché) : sensible à la verse, à tiges flasques, sans rigidité.
- sanabodo (de bodo : retenir opiniâtrement) : variété à égrenage difficile.
- sandila (probablement de dilana : resserrement) : allusion à l'épaulement très net des grains.
- sandra (de sandrahaka : ramifications, talles) variétés réputées pour leur tallage.
- sandrafotsy : à caryopse blanc.
- sandramaditra : résistante à l'égrenage.
- sandramanitra : odorante, parfumée.
- sarotravely (de vely : action de battre) : difficile à dépiquer. Variété très résistante à l'égrenage.
- sinaketraka (Tsimihety) : outsikinaketraka.
- silakomby (« maigrement suffisant ») : à faible rendement.
- sily (« petite quantité ») ; peu productif, qu'il faut économiser.
- soa (« bon » ou « beau ») : nombreuses formes proches des varivato.
- soamaitso : à épillets verts.
- soamaitsobe : analogue au précédent, avec grains plus gros.
- soamihintsana (hintsana : chute des grains) : variété sensible à l'égrenage.
- soamihintsanamena : analogue à la précédente mais à caryopse rouge.
- soavina (de la localité d'origine).
- sofina (« oreille ») : dont le limbe foliaire est auriculé.
- somimadamo (de soa et mimadamo : faire la madame, se parer de beaux atours).
- somizy (nom du tissu dit calicot) : formes à pilosité des glumelles longues et pelucheuses, analogues aux varilamba.
- somotra (« barbe ») ; à épillets aristés ou semi aristés.
- somotrandriana (« à arrête royale ») : à longue arête rouge.
- sorokomby (« épaule de boeuf ») ; à épillets larges et épais avec épaulement très net.
- tanala (nom du pays d'origine) : variété de riz de montagne cultivé sur brûlis ; adopté par les Betsileo.
- taribolo (de tarika : rampant ; et volo : entre-noeuds), à bases des tiges couchées, avec racines adventices.
- tavy : riz de culture sèche sur brûlis de forêts.
- telomidina (« qui descend trois fois ») : dont les trois premiers noeuds à la base de la tige s'enracinent.
- telorirana (« à trois angles ») : allusion aux côtes des glumelles très saillantes.
- telovolana (« trois lunaisons ») : formes précoces, arrivant à 90 à 100 jours le repiquage.
- tenina (du nom du glaïeul malgache) : variétés à feuilles larges et longues.
- teninamalona (de tenina et amalona : anguille) : allusion au feuillage qui ondule sous le vent.
- terapotsy (de teraka : produire ; et fotsy : blanc) à caryopse blanc et à glumelles jaune isabelle.
- tilahimanitra (de tilahy, ou kilahy : jeune inflorescence au moment de l'éclosion) : à caryopse parfumé.
- tokambany (de tokana : un seul, et vany : noeud) : à chaumes couchés dont seulement des derniers entre-noeuds sont dressés avant la panicule.
- tomboka : variété à semer en poquets, en culture sèche, au moment des pluies.
- tomorongo (signification non retrouvée) (Betsimisaraka).
- tovolahirevoka (de evoka : fumet dégagé lors de la cuisson) à parfum très apprécié ; variété estimée (Sihanaka).
- tsaramandroro ou tsaramandrorona (de tsara : bon ; et mandroro : faire du jus) ; variété dont l'eau de cuisson fournit une boisson appréciée.
- tsaramiondrika (« qui incline bien la tête) ; allusion à la panicule retombante d'un seul côté.
- tsiaka (« qui ne se dessèche pas ») ; on la mange dès la récolte.
- tsiakosoka (« qu'on ne s'écrase pas »), variété résistante à la brisure lors du décorticage.
- tsiantsaha (an-tsaha : en vallée) : variété à ne cultiver qu'en rizières de plaine, bien irriguées.
- tsiasisalahy (« dont les hommes ne laissent pas de reste ») c'est aussi le nom d'une herbe potagère condimentaire (Voir le mot tsiasisalahy à son ordre alphabétique) ; d'après M. Peltier, c'est aussi le nom d'un petit haricot, à grains arrondis.
- tsiataka (« qu'on ne sépare pas ») : à épillets très résistants à l'égrenage ; difficile à battre.
- tsiatakalo (« qu'on n'échange pas ») ; variété appréciée.
- tsikinaketraka (« qui n'est pas tombé ») ; variété résistante à la verse.
- tsilaitranakoho (« auquel les poules ne résistent pas ») : variété sensible à l'égrenage.
- tsimahambovia (Betsimisaraka) signification douteuse ; M. Peltier suggère « qui ne se ramasse pas à la nasse » ; résistant à la verse mais de faible rendement.
- tsihanimpody (« que les fody oiseaux prédateurs - ne mangent pas ») peut être parce que les épillets ont très adhérents.
- tsimandevy (« qui ne fermente pas ») ; variété à grain glutineux.
- tsimanorika (de tsorika : couler facilement) : apte à se conserver en silos souterrains.
- tsimatahojia ou tsimatianjia (jia : sable) « qui n'a pas peur du sable » ou « qui ne meurt pas du sable » ; réputé résistant aux apports de sable dus à l'érosion.
- tsimiakabija (« qui ne simule pas la minceur ») : variété à grain long et mince, proche du tsipala.
- tsimiakatra (« qui ne s'élève pas ») : à chaume court.
- tsimiakatrajoby (de tsimiakatra et joby : noir) : comme le précédent mais à épillet noir violacé.
- tsimibeko (« qui ne fait pas danser ») : variété à faible rendement.
- tsimidimbina (de dimby : regain, repousse) : qui ne donne pas de regain ; variété à rendement médiocre.
- tsimiondrika (de ne s'incline pas » : à panicule dressée.
- tsimioza (« qui ne se lave pas ») ; dont le grain ne doit pas être lavé après le décorticage.
- tsimirekireky (« qu'on ne compte pas un par un ») : allusion au bon rendement.
- tsiombivavampody (« que le bec du fody oiseau prédateur n'est pas capable de contenir) : à caryopse très long.
- tsipala (de palapala : allongé) : à caryopse long et mince : appartenant au groupe indica des agro botanistes.
- tsipalafotaka : tsipala à glumelles brun foncé, comme tachées de boue (fotaka : boue).
- tsipalafotsy : à caryopse blanc.
- tsipalafotsihoditra : à glumelles claires, d'un jaune isabelle.
- tsipalaherika (de herika : retourner la tête) : à panicule retombante. br/>- tsipalamalady : précoce.
- tsipalamena : à caryopse rouge.
- tsipalamenahoditra : à glumelles orange ou brun clair.
- tsiporetaka (« qui ne s'affaisse pas ») : forme résistante à la verse.
- tsiporitika (de poritika : petites taches, mouchetures) : allusion aux glumelles tachetées.
- tsiraka : dont les grains se séparent bien après cuisson : à grain amylacé, non glutineux.
- tsirimpina ou tsirimpihina (de tsiry et fina ou fihina : pousse à rétrécissement) ; au moment de l'épiaison, cette variété se distingue par une forme particulièrement de la pousse fertile.
- tsivalakafindra (de valaka : fatigué, épuisé et afindra : qu'on transplante) : variété réputée à bon rendement même si on ne la repique pas.
- tsivimbina (« qu'on ne porte pas à la main ») : à fort rendement.
- tsokaomby (« suffisant pour bénir ; pour asperger lors d'une bénédiction) c'est aussi le nom d'un arbre  ; utilisé dans les cérémonies rituelles.
- valahaka (de vala : petite parcelle de tavy et haka : compassion) : nom d'une variété de riz de tavy.
- vanga (vanga : tacheté) ; à glumelles jaune paille tachetées de violet.
- vangaindrano (de la localité d'origine).
- varibendramana (« gros riz cultivé par ramana ») (Betsimisaraka).
- varinjoala (de jalajala : grande hauteur) : à chaumes très élevés.
- vato (de vato : pierre : allusion à la forme des grains ; rappellent les variétés dites madinika mais en plus gros.
- vatofotsy : à caryopse blanc.
- vatofotsiavarina : à caryopse blanchâtre.
- vatomalandy : à caryopse blanc brillant.
- vatomarovody (maro-vody : nombreuses souches) : à fort tallage et chaumes nombreux pour un même pied.
- vatomasoamalona : à glumelles brunâtres.
- vatomenahoditra : à glumelles jaune orangé.
- vatosoa (soa : bon) ; variété réputée pour son goût.
- vatotavy : de culture sèche.
- vatomandry (de la localité d'origine) ; elle comporte une forme dite vatomandri-soanoana (« trésor des affaires »), réputée pour son rendement, cultivée par les Tanala et les Taisaka.
- vazaha (« étranger ») : variété introduite en pays betsimisaraka.
- velonizy (de velona : vinant) : à reprise rapide et bonne croissance (Betsimisaraka, Taimoro).
- vendrana (du nom d'une Cypéracée, à son ordre alphabétique) ; résiste bien en marais.
- vihimboangy (de vihy : frissons, tremblement) : à petits grains frémissant sous l'action du vent.
- vy (vy : fer) à grain résistant à la brisure.
- viaviratsy (signification obscure : à rapprocher d' antibaviratsy) (Betsimisaraka).
- vily (de vily : écart par rapport à une norme ?) : nom de plusieurs variétés cultivées : Sihanaka, Tanala, Taimoro, Taisaka - voanjokoho (« arachide des poules ») : allusion aux grains de grande taille.
- voanjokohofotsy : à caryopse blanc.
- voanjokohonandiana : à gros rendement.
- voarafy (à grain rappelant le fruit du rafy ) : grain globuleux et blanc.
- voatavo (« citrouille », nom d'amitié qu'on donne aux petits enfants) : à grain long et large.
- vodiherana (« à souche de herana ; Voir le mot herana) : cultivé en marais.
- vodilanitra (« au pied du ciel ») : riz de montagne.
- volamena (« or, doré ») à glumelles jaune d'or.
- volo (volo : couleur) : variétés à glumelles ayant une couleur différente du jaune paille.
- volombodimpanaloka : à glumelles ocre ou jaune orangé.
- volombodisoavaly : à glumelles brun foncé.
- volomparasy : à glumelles d'un brun violacé.
- volonakanga : à glumelles bicolores : jaune paille et brun.
- vondrona (nom des massettes, typha ; Voir vondrona à son ordre alphabétique) : variétés de marais à chaumes élevés et larges feuilles.
- vory (qu'on doit ramasser) : variétés sensibles à l'égrenage (souvent confondu avec bory : à grain rond).
- zava : variétés réputées originaires de Java.
- zavabe : à grain large.
- zavakiritika : à très petit grain.
- zavamadinika : comme le précédent, mais à grain plus long.
- zavaviambo : à tiges élevées et fortes.
- zavona (« innombrable ») : à bon rendement.
- zaza (« jeune enfant ») : à chaumes courts.
- zotokely (de zoto : activité, diligence) : formes de précocité moyenne. [1.196]
Vocabulaire  43  Botanique: herbe
44  Economie: agriculture
Morphologie 
45  Simple :
46  Présent :
Dérivés 
47  Noms :
Mots composés 
Zoonymes 
Phytonymes 
Toponymes 
Nom scientifique 
Proverbes  87  Proverbes contenant le mot vary
Article  88  Randzavola: vary ao amin' ny Baiboly

Entrée (3/3)89  vary
Partie du discours  90  verbe actif
Explications en malgache  91  to vary : manova, mahafa; miova [1.32]
92  to vary : manovaova; miovaova [1.17]

Anagrammes  93  ravy, vary

Mis à jour le 2024/10/30