Explications en français |
5 D'une valeur presque semblable est la perle tsiatosika, « qui ne bouscule pas », « qui ne malmène pas ». Non citée par Renel, elle est décrite par Pages d'une façon qui ne correspond pas à ses formes actuelles, sinon par un détail : « en forme d'olive allongée, de couleur noire, portant des traits bleus et blancs et des protubérances roses à ses deux extrémités... ; se trouvent disséminés tout autour de la périphérie des espèces de torsades de couleur bleue, blanche, rouge et jaune ; dans leur intervalle trois points dorés ». Les perles de notre collection au nombre de six, sont réparties ainsi : (1) deux perles rondes très irrégulières, de facture ancienne, en verre blanc opalin. Sur l'une, décor d'ondes dorées, sur l'autre, même décor doré à volutes entremêlées bleues ; (2) deux perles rondes, l'une à fond noir, l'autre à fond bleu très foncé, de facture ancienne, à décor d'ondes jaunes, dont une en relief, de part et d'autre d'une bande dorée ; (3) une perle ronde et noire ornée d'une large bande dorée annulaire, bordée de traits ondulés, blancs et roses, à pois blancs en relief près des trous d'enfilage ; (4) une perle ronde et noire, sans élément doré, mais caractérisée par un anneau jaune et deux ondes bleues ; (5) une perle ronde et noire, à arborescences jaunes en relief, enfermant des pois blancs teintés de bleu et de rose.
On voit que le trait constant de ces perles est, à une exception près, la dorure, remplacée par la couleur jaune dans l'un des exemplaires et d'autre part, la ligne ondulée x. Certains éléments du décor subsistent donc à travers des factures diverses et maintiennent à la fois l'appellation et le symbole. [2.570#56]
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