|
|
|
|

Entrée1  manarimbintana
Mots élémentaires  2  manarina, vintana
Partie du discours  3  nom
Explications en malgache  4  [3.1] karazam-bakana
Explications en français  5  [2.605] Trois variétés de perles de ce nom et qui toutes ont le même pouvoir. La première a une certaine ressemblance en tant que forme avec un animal ; sa couleur est jaune clair, elle porte tout autour d'elle de nombreuses protubérances. La deuxième est de forme ronde, de couleur bleu azur foneé. De sa périphérie partent des feuilles jaunes et entre ces feuilles, se trouvent placées des protubérances bleues et blanches, grenat et blanches. La troisième est ronde, de couleur vert d'eau foncé. Des traits tricolores vont d'un sommet (ou pôle) à l'autre et entre eux des points blancs et rouges un peu rugueux sont placés, qui doivent probablement remplacer les protubérances que l'on voit sur les deux premières. Ces perles ont, d'après la croyance populaire, le pouvoir de changer Le destin d'une personne. C'est à dire, comme son nom l'indique, de "relever" et les protubérances qu'elles portent, signifient, au point de vue des indigènes, que le mauvais destin est censé sortir de la personne qui en est affligée de la même façon. Elles sont assez répandues chez les indigènes. Manarimbitana est le satellite de Maizinkitro noire et bleue. Les défenses sont toutes les mêmes pour toutes les perles concernant le même mois.
6  [2.570#59] Manarimbintana « qui relève le destin », est elle aussi une perle associée au destin d'Asorotany, c'est-à-dire à un destin « trop fort » et par conséquent redoutable. Elle sert d'élément conjuratoire, et à ce titre protège ceux qui la possèdent des excès qu'entraînerait leur naissance. Petite boule jaune, plus ou moins grosse et régulière, à grains en relief, elle est parfois munie d'une sorte d'anneau d'enfilage qui la fait ressembler à une breloque. Aux trois exemplaires « classiques » de la collection sont ajoutées trois autres modèles, petites perles d'importation récente : annulaires, jaunes, un peu cabossées, rappelant par leurs contours les protubérances traditionnelles de la manarimbintana. Il semble, d'après Pagès, que d'autres couleurs que le jaune ornaient jadis des variétés de cette perle : il en existait une « de couleur bleu azur foncé ». De sa périphérie partaient des feuilles jaunes entre lesquelles se trouvaient « des protubérances bleues et blanches, grenat et blanches ». Une autre était de « couleur vert d'eau foncé. Des traits tricolores vont d'un sommet à l'autre, et entre eux des points blancs et rouges un peu rugueux sont placés, qui doivent probablement remplacer les protubérances que l'on voit sur les deux premières ». Il n'y a pas de doute que ces protubérances ne soient le signe particulier de la perle « qui relève le destin », et les « protubérances qu'elle porte », écrit Pagès, « signifient que le mauvais destin est censé sortir de la personne qui en est affligée ». C'est une perle compensatrice, qui rétablit l'équilibre.
Hypéronyme 
Co-hyponymes 
Citations  119  Textes citant manarimbintana

Mis à jour le 2024/12/31