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Proverbes : andry | ||||||||||||||||||||||
Proverbe | Akaro, aidino, ohatra ny ondrin' ilay sarotra. [Houlder 1895, Rinara 1974]
Akaro, aidino : toy ny andry ondrin’ ilay sarotra. [Cousins 1871 #37, Veyrières 1913] | |||||||||||||||||||||
Traduction française | Faire monter et faire descendre sans cesse, comme fait un berger gourmand avec ses moutons. [Houlder 1895]
Faites monter, faites descendre : c' est comme le gourmand soupçonneux qui garde ses moutons. [Veyrières 1913 #743] | |||||||||||||||||||||
Interprétation française | Boutade dite par les inférieurs contre les chefs qui, suivant leurs intérêts, donnent des ordres et des contre-ordres. Le proverbe est emprunté à une légende : un gourmand, craignant que sa femme ne mangeât seule les bons morceaux pendant qu'il était aux champs à garder ses moutons, trouva quelque prétexte de les ramener avant l' heure à la maison, afin de surprendre sa femme ; mais il ne vit rien et repartit pour les champs avec ses moutons ; il fit à plusieurs reprises ce manège dans la journée. [Veyrières 1913 #743]
Il monte avec eux au village - voir si le repas est prêt - puis les fait redescendre aux champs. [Houlder 1895] | |||||||||||||||||||||
Proverbe | Andry be fiankinana. [Veyrières 1913 #804]
Andry be fiankinana, vovonana iadian’ ny lohany. [Nicol 1935] | |||||||||||||||||||||
Traduction française | Celui sur qui repose la gestion d' une affaire ou le gouvernement d' une société, est une colonne solide. [Veyrières 1913 #804]
Colonne de soutènement, faîtage où aboutissent les chevrons. [Nicol 1935 #352] | |||||||||||||||||||||
Proverbe | Andry boboka : ny fahavalo tsy aiza fa eo Fahavalo tsy lavitra toa andry boboka eo | |||||||||||||||||||||
Proverbe | Andry ombin' ankizy, ka raha tsy afa-po Ny fitia toy ny andry ombin' ankizy : afa-po dia misaraka, tsy afa-po | |||||||||||||||||||||
Traduction française | L' amour, c'est comme les enfants qui gardent les boeufs : si on en a assez, on se sépare ; si on n' en a pas assez, on se donne encore rendez-vous. [Veyrières 1913] | |||||||||||||||||||||
Interprétation française | Allusion aux enfants qui jouent ensemble en gardant les boeufs. [Veyrières 1913] | |||||||||||||||||||||
Proverbe | Andry ombin' Ifiringa adala, ka ny aloha Andry ombin' Ifiringa adala, ny aloha | |||||||||||||||||||||
Traduction française | Firinga le sot (ou le cruel) gardant les bœufs: il lance des pierres aux cornes de ceux qui vont devant, et il tord la queue de ceux qui vont derrière. [Houlder 1895] | |||||||||||||||||||||
Interprétation française | Ce n' est pas ainsi qu' il faut traiter les bœufs. [Houlder 1895] | |||||||||||||||||||||
Proverbe | Andry ombin' Imalemifanahy : ny noana voasafosafo, ny voky voalambolambo. [Rinara 1974 #249] | |||||||||||||||||||||
Proverbe | Andry ondrin' Ikotokely, ka ny maty no Ikotokely miandry ondry ka ny maty no Ikotokely miandry ondry, ka ny maty no ananany. [Houlder 1895 #1445, Veyrières 1913 #554] Ikotokely miandry ondry: ny maty no ananany. [Cousins 1871 #1109] | |||||||||||||||||||||
Traduction française | Ikotokely est gardien de brebis : quand une brebis meurt, c' est alors qu' il a une grande part. [Veyrières 1913 #554]
Le petit gamin gardant des moutons: c' est de ceux qui ont péri seulement qu' il lui revient quelque chose. [Houlder 1895] | |||||||||||||||||||||
Interprétation française | Il n' a encore aucun salaire, mais lorsqu' un animal périt par accident, il attrape un morceau de viande. [Houlder 1895]
Se disait des esclaves appartenant à des maîtres exigeants et cruels ; ils se réjouissaient des pertes de leurs maîtres, car ils pouvaient manger les bêtes qui mouraient ; on appliquait ce proverbe à tous ceux qui profitaient des pertes des autres. [Veyrières 1913 #554] | |||||||||||||||||||||
Proverbe | Andry telo itoviana aman' olona. [Veyrières 1913 #836, Rinara 1974 #251]
Andry telo itoviana amin' olona. [Houlder 1895 #849, Cousins 1871 #201] | |||||||||||||||||||||
Traduction française | Tout le monde se ressemble en ayant trois piliers. [Houlder 1895]
Trois piliers dans la case : c' est par à qu' on ressemble à tout le monde. [Veyrières 1913 #836] | |||||||||||||||||||||
Interprétation française | Allusion aux trois piliers de bois des anciennes cases malgaches qui soutenaient le toit. Il est donc ridicule de se vanter d' une chose que tout le monde possède. [Houlder 1895]
Malgré l' inégalité des conditions, tout le monde se ressemble à certains points de vue : tout le monde habite des cases construites de la même façon, avec trois piliers. [Veyrières 1913 #836] | |||||||||||||||||||||
Proverbe | Andri-tranon’ Ikaladedaka : ny any ny tena feno tain’ akoho, ka ilaozana mifafa ny an’ olona. [Cousins 1871 #216]
Andry tranon' Ikaladedaka : ny an' ny tena feno tain' akoho, ka | |||||||||||||||||||||
Proverbe | Aza atao andry ombin' ilay adala, ka ny aloha Aza atao | |||||||||||||||||||||
Traduction française | Ne gardez pas les boeufs comme ce sot qui lance des pierres aux comes de ceux qui sont devant et frappe ceux qui sont derrière ; mais imitez la douceur de celui qui appelle ceux qui vont trop vite et caresse ceux qui sont derrière. [Veyrières 1913] | |||||||||||||||||||||
Interprétation française | Se disait de la manière de traiter et de conduire les gens : il ne faut pas les traiter avec méchanceté. [Veyrières 1913 #2064] | |||||||||||||||||||||
Proverbe | Aza mananika andry malama. [Cousins 1871 #557]
Aza mianika andry malama. [Veyrières 1913 #69] | |||||||||||||||||||||
Traduction française | Ne montez pas à la colonne glissante. [Veyrières 1913 #69] | |||||||||||||||||||||
Interprétation française | Ne touchez pas à ce qui porte malheur ; ou bien : ne tentez pas l'impossible. [Veyrières 1913 #69] | |||||||||||||||||||||
Proverbe | Folaka andry niankinana, toro vato nandiavana. [Veyrières 1913 #809] | |||||||||||||||||||||
Traduction française | Perdre un protecteur, c' est voir se briser la colonne sur laquelle on s' appuyait, la pierre qu' on foulait aux pieds. [Veyrières 1913 #809] | |||||||||||||||||||||
Proverbe | Mby amin' ny andry atsimo. [Veyrières 1913 #6573] | |||||||||||||||||||||
Traduction française | Quand le soleil arrive au poteau du sud qui se trouve à trois pas de la porte d' entrée : vers trois heures du soir. [Veyrières 1913 #6573] | |||||||||||||||||||||
Proverbe | Mitsaitsaika fihavy ny tsy Mitsaitsaika fihavy ny tsy | |||||||||||||||||||||
Traduction française | L' enfant qui n' a pas de mère au foyer avance sans bruit, il arrive comme la bêche qui ne va jamais ailleurs qu' au pied de la colonne. [Veyrières 1913 #1035] | |||||||||||||||||||||
Interprétation française | Dans la maison les enfants des différents lits, étaient traités avec partialité. [Veyrières 1913 #1035] | |||||||||||||||||||||
Proverbe | Ny havana ataovy toy ny andry ombin' ilay mora: ny aloha voasafosafo, ary ny aoriana | |||||||||||||||||||||
Traduction française | Traitez vos parents (ou vos amis) comme un doux pâtre traite ses bœufs: il caresse ceux qui vont devant et il tapote ceux qui viennent derrière. [Houlder 1895 #197] | |||||||||||||||||||||
Proverbe | Ny toko telo Ny toko telo no Toko telo mahamasaka ny nahandro, andry telo mahatanjaka ny trano. [Veyrières 1913 #1717] Toko telo Toko telo | |||||||||||||||||||||
Interprétation malgache | Enti-milaza olona na zavatra telo izay fototra ijoroan' ny asa na raharaha iray. [Rajemisa 1985] | |||||||||||||||||||||
Traduction française | Il faut trois pierres pour bien cuire les aliments. [Nicol 1935 #416]
Trois pierres dressées font le foyer pour cuire les aliments, trois piliers dressés font la maison et sa force. [Veyrières 1913 #1717] | |||||||||||||||||||||
Interprétation française | Toutes les maisons et tous les foyers étaient construits de la même façon : par là tous les Malgaches se ressemblaient ; l'union fait la force. [Veyrières 1913 #1717] | |||||||||||||||||||||
Proverbe | Raha tonga amin' ny andry ny andro. [Veyrières 1913 #6604] | |||||||||||||||||||||
Traduction française | Quand le soleil arrive au pilier qui se trouve à trois pas de la porte d' entrée : un peu après trois heures de l' après-midi. [Veyrières 1913 #6604] | |||||||||||||||||||||
Proverbe | Tsy toro vato nandiavana, na maty Vazaha nandrafitra. [Veyrières 1913 #3375, Cousins 1871 #3588]
Tsy toro vato nandiavana, tsy folaka andry niankinana. [Veyrières 1913 #3376] | |||||||||||||||||||||
Traduction française | La pierre sur laquelle j' ai posé le pied n' est pas brisée ; il n' est pas mort l' architecte européen qui a bâti l' édifice,. [Veyrières 1913 #3375]
La pierre sur laquelle j' ai posé le pied n' est pas brisée, la colonne sur laquelle je m' appuyais n' est pas cassée. [Veyrières 1913 #3376] | |||||||||||||||||||||
Interprétation française | Ce proverbe était dit par l'homme dont les protecteurs étaient encore vivants ou par celui qui avait encore des témoins pour son procès. [Veyrières 1913 #3376]
Je n' ai pas perdu mes protecteurs ou les témoins qui garantissent ma parole. [Veyrières 1913] | |||||||||||||||||||||
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