Explications en français |
3 . Nom anciennement relevé par Rochon, p. 280 de son « Voyage aux Indes » (1791) ; Chapelier, lettre du 5 thermidor An 12 (24 Juillet 1804), avec l'orthographe : « Voué-lombone » (de lombona : pendant ; comme lomboka). On prononce plutôt voalombona sur la côte Est, et voalombo sur la côte Ouest. Nom surtout appliqué à la « Vigne éléphantine » : Ampelocissus elephantina Planch. (Vitaceae). Rochon signale, en effet, que sa « Vigne sauvage » est pourvue d'un tubercule. Et Chapelier écrit : « La vigne éléphante de Madagascar à fruits rouges et doux ; cette jolie liane mérite d'être cultivée en grand pour le parfum et la bonté de ses fruits qui forment de belles grappes qui pèsent parfois 12 à 15 livres, et dont les grains, de la grosseur d'une noisette, sont sphériques et d'un rouge brun dans leur maturité . La racine charnue (c'est-à-dire le tubercule) écrasée, servirait à traiter les abcès de l'oreille externe et du conduit auditif ». Cette lettre a été publiée dans Bull. Acad. Malgache 10 ; p.323 (1912). Dans le Sud-Est (Taisaka) c'est plutôt Cissus glossopetala (Baker) Suess. (Vitaceae), qui est désigné sous ce nom. [1.196]
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