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Entrée1  voalombona
Partie du discours  2  nom
Explications en français  3  Voir aussi voalombo ; même origine étymologique. Nom relevé anciennement par L. A. Chapelier, lettre du 8 prairial An 12 (28 Mai 1804), avec la graphie : « Voué-loumboune ». Lettre reproduite dans Bull. Acad. Malg. 13 ; p. 309 (1912). Cissus microdonta (Baker) Planch. (Vitaceae). D'après L.A. Chapelier : « Le Voué-loumboune forme une grande et belle liane vivace qui appartient au genre des Cissus de Linneus, dont elle constitue une nouvelle espèce. Les fruits qu'elle produit sont bons à manger, d'un rouge brun, de la grosseur d'une cerise et disposés en belles grappes. Ils répandent dans leur complète maturité une odeur qui, quoique forte, n'est pas désagréable ». L.A. Chapelier était un des jeunes botanistes promus : « voyageurs - naturalistes » par le gouvernement révolutionnaire de la Convention Nationale. On voit d'après la teneur de ses lettres combien ses vues étaient pertinentes, puisqu'il a fallu attendre 1881 pour que Planchon établisse cette espèce du genre Cissus, reconnue nouvelle dès 1804. Affecté à la prospection de la botanique malgache dès 1794, il fut abandonné dans le plus grand dénuement par le Gouvernement impérial français et mourut à 28 ans, le 6 Décembre 1806. La tombe que lui élevèrent les paysans malgaches, voisine de celle d'André Michaux, le premier naturaliste ayant étudié la flore de l'Amérique du Nord, n'ont été retrouvées, au village d'Isatrano, côte Est de Madagascar, qu'en 1940, grâce aux travaux de l'Académie Malgache. [Betsimisaraka] [1.196]
Vocabulaire  4  Botanique
Nom scientifique 

Mis à jour le 2020/07/31