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  Citations : filanjana

1858Ellis William : Three Visits to Madagascar
1856
page 251
My palanquin was very much like a sailor's cot fixed to a strong wooden frame and furnished with poles projecting four or five feet at each end, like the poles of a sedan chair. About a foot above the upper edges of the cot, a sort of roof or covering was formed with rofia cloth, and curtains of the same material were fixed along the sides. These were turned over the top in fine weather, but could be let down so as effectually to exclude the rain. Four bearers carried the palanquin, a relay of four more walked by the side, and four others carried my cooking-apparatus and personal luggage... My bearers hung up my palanquin, by means of cords, to the rafters of the house in which we were to sleep; so that it answered the double purpose of a carriage by day and a bed by night.
1856
page 287
Great part of the way was through a thick forest, over steep and slippery paths and through narrow passes, along which it seemed impossible to carry a palanquin; while the heavy rain which fell great part of the time, rendered our progress still more difficult. During this afternoon's journey, we crossed four rivers swollen with the rain;
1856
page 290
The road here was frightful -- the soil stiff with clay, with deep holes of mud and water. Our way was sometimes covered with water, but more frequently up and down steep slippery ravines, requiring detours on account of the gigantic trees which had fallen across the track. The clayey sides and rocky portions of the ravines were sometimes so steep that my position was almost upright, and it frequently required ten or twelve men to get the palanquin up and down.

1890Catat Louis : Voyage à Madagascar
page 12
Pour porter le filanjana, quatre hommes, placés deux en avant et deux en arrière, prennent un brancard chacun sur la même épaule et marchent d'un pas cadencé ; celui de chaque rang qui a la tête engagée dans l'intérieur des brancards tient fortement le poignet de son compagnon en lui passant le bras sous le coude ; les borizano se soutiennent ainsi mutuellement et se prêtent un point d'appui réciproque. La vitesse moyenne des porteurs de filanjana est, en terrain peu accidenté, de 5 à 6 kilomètres à l'heure ; elle peut augmenter dans de notables proportions, surtout pour les petits trajets, où les borizano courent dès qu'ils en trouvent l'occasion, et souvent avec une vitesse telle que le voyageur n'est pas sans éprouver quelques appréhensions en songeant aux conséquences possibles d'un faux pas malencontreux. À de fréquents intervalles, et sur un signal convenu, les porteurs changent d'épaule en faisant passer les brancards au-dessus de leur tête ; le mouvement est exécuté sans arrêt. Dans les grands trajets, lorsque des hommes de rechange sont nécessaires, les borizano inoccupés trottinent devant le fitakonana, et après avoir parcouru une petite distance s'arrêtent pour saisir au passage les brancards lancés avec violence par les camarades qu'ils viennent remplacer. Cette manoeuvre, qui se fait sans diminuer la vitesse et sans changer l'allure, occasionne au voyageur de violentes secousses, lorsque les porteurs se laissent entraîner dans une course folle, ou qu'un maladroit ne saisit pas le brancard qui lui est lancé. Le filanjana est un siège peu confortable ; néanmoins ce mode de locomotion semble, dans le principe, commode, sinon très agréable, et avec un peu d'habitude on admet très vite cette façon de voyager.

1915Sibree James : A Naturalist in Madagascar
page 27
There were but three modes of conveyances -- viz. one's own legs, the lakana or canoe, and the filanjana or palanquin. We intended to make use of all these means of getting over the ground (and water); but by far the greater part of the journey of two hundred and twenty miles would be performed in the filanjana, carried on the sinewy shoulders of our bearers or maromita. This was the conveyance of the country (and it is still used a good deal);

2004Pénette Jean-Pierre, Pénette Lohau Christine : Le Livre d'Or de l'Aviation Malgache
page 13
Le 22 décembre 1931, départ à Ivato de [...] la première liaison postale Tananarive-Morondava. Normalement, ce courrier était acheminé en huit jours en filanzane (chaise à porteurs) en saison des pluies.

Ellis William : Three Visits to Madagascar

Charbonnel Henry (Colonel) : De Madagascar à Verdun
1896/06
page 27
Le moyen de transport était le filanzane, siège étroit muni de deux long brancards. Deux équipes de quatre bourjanes étaient affectées à chaque filanzane. Elles se relayaient tous les 200 ou 300 mètres, se repassant leur passager au vol avec une habileté amusante. Ces porteurs rompaient le pas; les pieds de ceux de l'avant étant levés quand se posaient à terre ceux de l'arrière... La cadence adoptée produisait un léger tanguage auquel on s'habituait vite.