Explications en français |
4 Ellis William (1794-1871). Pasteur anglais, il accueille à Londres la délégation d'ambassadeurs qui, envoyée par Ranavalona en 1836-1837, se rend auprès du Ministre des Affaires Etrangères Lord Palmeston, et du roi. Il plaide auprès d'eux l'ouverture du pays au christianisme. Il publie en 1838 à Londres une Histoire de Madagascar destinée au public anglais. Il arrive à Tamatave en 1856, délégué de la LMS ; la reine le reçoit au Rova avec Laborde et Finaz. Il introduit en secret 1500 Bibles. Chassé en 1857, il revient en 1862, et est alors proche de Radama II, et introduit la photo à sa cour en 1862. Ses prédications enflammées en Angleterre sur les chrétiens malgaches suscitent le soutien et des vocations en faveur de la mission. Après l'assassinat de Radama II, il accrédite, appuyé par Laborde, dans son ouvrage Madagascar revisited, la thèse de la survie clandestine du roi, rumeur qui déclenche une rébellion. Il lance le projet de construction de quatre "memorial churches", ces églises édifiées en pierre dans la ville haute de Tananarive, à l'endroit même des martyrs infligés aux chrétiens. Une souscription lancée en Grande-Bretagne et à Maurice permet de bâtir Ambatonakanga (1867), Ambohipotsy, Faravohitra et Ampamarinana (1872), dans un style néo-gothique qui influencera toute l'architecture à Madagascar. Mais il quitte le pays sans les voir terminées, en 1865. Il a conduit le développement rapide des écoles et des églises dans tout l'Imerina. [1.59#55]
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