Explications en français |
4 (de tongotra : empreinte de patte ; et vorona : oiseau). Nom donné à plusieurs arbustes : [Betsimisaraka]
5 (1) Burasaia gracilis Decne. (Menispermaceae). Nom relevé par Bernier au 19e Siècle, par L.A. Chapelier, etc. Riche en alcaloïdes iso quinoléiques, dans toutes ses parties. Utilisé dans le traitement empirique des fièvres paludéennes. Voir A. Rakoto Ratsimamanga, P. Boiteau et M. Mouton : Eléments de Pharmacopée Malgache, Tome 1, notice 28 : amborasaha, Impr. Nationale, Tananarive, 1969 ; et Bulletin de Madagascar n° 266-26, (Juillet-Août 1968) pp. 619-640.
6 (2) Cabucala caudata Markgr. et Cabucala fasciculata Pichon (Apocynaceae). Riches en alcaloïdes indoliques dans toutes leurs parties. Egalement utilisés dans le traitement empirique des fièvres paludéennes. Le burasaia a certainement reçu ce nom le premier car il a des feuilles à trois folioles, digités, ressemblant effectivement à l'empreinte d'une patte d'oiseau. Les Cabucala ont des feuilles simples mais souvent verticillées par trois, ce qui a pu être à l'origine de la communauté du nom. Mais c'est surtout l'extrême amertume de ces trois arbustes et leur emploi commun au traitement des fièvres qui a été à l'origine de leur appellation commune. [1.196]
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