Explications en français |
4 Poète malgache de langue malgache (Ambatofotsy-Avaradrano 1891 – Tananarive 1940). Accusé de complot anti-français en 1917, il est d'abord contraint à l'exil, puis, à son retour à Tananarive, écarté de tout emploi important. Il devient très populaire en publiant, exclusivement dans des périodiques, sous la signature de Ny Avana choisie dès ses premières publications (Chant de fiançailles, 1907), des poésies en malgache, à la structure et aux rimes très recherchées. [1.97]
5 Ecrivain né à Tananarive, il est marqué jeune par la mort de ses parents, il écrit alors ses premiers poèmes et prend le nom de plume de Ny Avana en 1907. Il étudie dans les écoles protestantes, puis à l' Ecole Le Myre de Vilers. C'est le temps où il s'imprégne des écrivains français du XIXème siècle. Il collabore à de très nombreux journaux de 1910 à sa mort. Sa famille compte des militaires d'avant la colonisation, et lui-même ressent le besoin de lutter pour la liberté. Il adhère donc aux VVS en 1913 avec Jasmina Ratsimiseta, Rodlish, Ramangamalefaka. En décembre 1915, il est condamné à l'exil à Mayotte et à Nosy Kaomoro, jusqu'en décembre 1920. Ayant écrit des poèmes marqués par la nostalgie, il devient le chef de file du mouvement "Mitady ny very" (à la recherche des valeurs perdues), fondé en 1931. Sa vie personnelle est à nouveau marquée par la mort de ses proches, ce qui influe sur cette littérature nostalgique. Rabearivelo a traduit certains de ses poèmes dans les années 1925 dans la revue tananarivienne 18 Latitude Sud , le présentant alors comme poète moderne. En 1931, il fonde avec Rabearivelo et Charles Rajoelisolo l'hebdomadaire littéraire Ny Fandrosoam-baovao, qui paraîtra pendant trois ans, et dans lequel ils appelleront, dans un appel solennel, les écrivains à retrouver les valeurs authentiques traditionnelles perdues à cause de la colonisation. Il écrit de nombreuses pièces de théâtre dont une sur les paysans, Tambanivohitra, et Haja lombonana jouée en 1926 à Ambatovinaky, des romans dont Bakara, Tononkira telo, des notices biographiques d'écrivains malgaches et français, des articles sur la culture malgache. Il travaille à l'imprimerie luthérienne de Tananarive. A sa mort, le poète Dox écrit un poème en son honneur, qui figure dans son premier recueil Hirako (1940). [1.59#85]
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