Explications en français |
6 [1.3]
7 un des principaux dieux ou talismans du royaume [Kelimalaza]
8 [1.11]
9 la plus considérée des douze idoles honorées comme fétiches nationaux en Imerina. -- Bien que profondément monothéistes, les anciens Malgaches professèrent, mêlé à la notion d'un Dieu supérieur, un culte animiste compliqué du culte des ancêtres et d'un fétichisme -- au début inconnu -- mais qui se développa considérablement à partir du XVIIème siècle, époque où les roitelets se mirent à se faire incessamment la guerre. C'est ainsi qu'Ikelimalaza, introduit en Imerina au XVIème siècle par une femme Betsileo du nom de Rakalobe, devint la première des idoles par son prétendu pouvoir d'accorder la victoire à la guerre, d'arrêter la grêle, etc... Le fétiche d'Ikelimalaza avait son sanctuaire dans le village d'Ambohimanambola, 4 kilomètres à l'Est de Tananarive, sous la garde d'un véritable corps de prêtres. Il fut, avec les autres fétiches nationaux, détruit par le feu, le 9 septembre 1869, sur ordre de la reine Ranavalona II. [Ikelimalaza]
10 [1.196]
11 (« La petite célèbre »). Nom d'une des idoles (sampy) du royaume, depuis le règne de Ralambo. Elle résidait à Ambohimanambola et avait, soi-disant, été amenée du Sud. Le glaïeul malgache ou fodilahimena, le borona et le horondrano étaient ses plantes consacrées. C'est son mpitahiry qui annonçait chaque année l'époque favorable au repiquage du riz, les dangers concernant la foudre, la présence de crocodiles mangeurs d'hommes, etc. Voir les Tantaran'ny Andriana (Edition de l'Académie Malgache) Tome 1er, p. 330-333. Il vendait aussi les talismans les plus célèbres contre les balles des fusils (ody basy) et contre les lances (ody lefona) et des cornes renfermant des onguents censés miraculeux ; du gingembre consacré, etc. [Rakelimalaza]
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