Entrée | 1 Andriamalala Emilson Daniel |
Mots élémentaires | 2 Andriamalala, Emilson, Daniel |
Partie du discours | 3 nom propre (anthroponyme) [Liste complète] |
Explications en français |
4 Andriamalala, Emilson Daniel (1918-1979) [0] 5 Issu d’une branche de l’aristocratie merina, il est élevé à Tamatave chez ses grands-parents. Ses parents vivent à Itaosy comme commerçants et bureaucrates. Ils font partie des VVS en 1915 et, en 1936, du Front populaire dirigé par les communistes. Andriamalala suit ses études à l’école de la mission protestante française de Tamatave puis, à Tananarive, à l’école Paul Minault où il connaît d’autres intellectuels comme Dox. Installé de nouveau à Tamatave, il poursuit de 1939 à 1957 une carrière commerciale dans le transit. A partir de 1958, il est à Tananarive, et milite au sein du parti USDM (Union des démocrates sociaux de Madagascar), branche du PADESM (Parti des déshérités de Madagascar) dirigé par Norbert Zafimahova, l’adversaire du MDRM. Déçu, il se retire de la vie politique après l’indépendance, se consacre à ses activités littéraires et travaille dans les milieux d’édition. Il commence par écrire des poèmes dans différents journaux, comme Takavira. De 1958 à 1960, il publie des nouvelles dans Ny Nosy Manontolo, Dingana, Fanasina, Hehy. C’est son œuvre de romancier qui le rend célèbre car il offre une réflexion philosophique sur la pensée malgache pendant la colonisation. Son style introduit des proverbes, des légendes et des mots malgaches anciens. Toute son œuvre est écrite en malgache. Son premier roman, Antso, écrit en 1943, n’est publié qu’en 1965 ; se succéderont Zazavavindrano (1945), Menarana (écrit en 1945, publié en 1972 et en 1982), Voankazo Nandrarana (écrit en 1946, publié en 1970), Taolambalo (écrit en 1948, publié en 1972). Les trois ouvrages suivants sont publiés avec succès et figurent même au programme de l’enseignement : Fofombadiko (1954, 1967, 1972, Prix Akbaraly en 1972), Hetraketraka (2 volumes, 1963), Ilay Vohitry ny Nofy (1972, Prix du ministère de l’Éducation). Il écrit des pièces de théâtre (Ny Variraiventy farany, Malagasy aho, 1966), des pièces radiophoniques (Ramaso sy ny namany, Feon-kira, Tadio, Malagasy isika, Tasiha), adapte des contes (Imaitsoanala, 1968, Izy telo mirahavavy, Ilay ampondra, inédits), traduit des auteurs étrangers (Mon ami l’assassin de Marnix de Gijsen, Insurrection au Congo de Malschap) publie des articles sur Dox, Rabearivelo, Ny Avana Ramanantoanina, et des essais (Ny Fanagasiana, 1975, Maty ve Ratsimandrava ?, 1975, Ny harem-pirenena, 1976). [1.59] |
Vocabulaire |
6 Histoire 7 Littérature: auteurs |
Titres | 8 Emilson Andriamalala, un écrivain à la charnière de deux mondes (Ratrema William) |
Ouvrages littéraires |
9 Fasana iray faharoa 10 Fofombadiko 11 Ilay ampondra 12 Ilay vohitry ny nofy 13 Izy telo mirahavavy 14 Ranomasina 15 1943 Antso 16 1945 Menarana 17 1945 Zazavavindrano 18 1946 Voankazo Nandrarana 19 1948 Taolambalo 20 1966 Malagasy aho 21 1966 Ny Variraiventy farany 22 1968 Imaitsoanala 23 1972 Hetraketraka 24 1975 Maty ve Ratsimandrava? 25 1975 Ny Fanagasiana 26 1976 Ny harem-pirenena |
Mis à jour le 2023/11/20 |