Explications en français |
4 Orthographe retenue par Malzac, Descheemaeker, etc. (déformation de tsantsambahitra) (de tsantsana : qu'elles sont l'abri habituel des épiphigères et autres Insectes stridulateurs). Suivants les dialectes, on nomme ainsi plusieurs helichrysum (Asteraceae).
5 Helichrysum emirnense DC. (Asteraceae) Plante de haute réputation médicinale. On s'en servait surtout pour un onguent célèbre qu'on appliquait sur les adénites fistuleuses, appelé en malgache odi-boiboika. Les feuilles fraîches mâchées étaient appliquées sur les blessures comme antibiotique et cicatrisant (odi-maratra). C'était aussi un odi-fanampenana-ra, c'est-à-dire un styptique, arrêtant les petites hémorragies. L'infusion était administrée dans la grippe et les affections des voies respiratoires. Voir aussi tsatsambahitra. [Merina]
6 Helichrysum cordifolium DC. (Asteraceae) Détermination de Boiteau d'après la photo de Descheemaeker. D'après cet auteur, il faut distinguer cette plante herbacée d'un arbuste qu'on désigne sous le même nom dans la zone forestière. Mêmes emplois qu'en Imerina. [Betsileo]
7 D'autres espèces d'helichrysum sont également désignées sous ce nom, bien que moins fréquemment. [1.196]
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