Explications en français |
3 (de ody : remèdes, sahy : qu'on accepte et lapa : le palais royal ; donc remèdes de bonne fâme, qu'on accepte dans la Cour ; qui ont l'agrément du roi). D'après les Tantaran'ny Andriana : « ce sont les seuls remèdes qui peuvent vour faire du bien que l'on vendra au marché ; quant à ceux qui sont mauvais, on ne pourra les vendre. Vous, marchands de remèdes, si les médicaments que vous vendez ne sont pas excellents, s'ils sont mauvais et font mourir ceux qui les prennent, je vous condamnerai à mort pour avoir trompé mes sujets » déclara le roi Andrianampoinimerina. A partir de cette époque (vers 1780), les marchands de remèdes furent soumis à un examen probatoire et à l'épreuve de tangena. Seuls ceux qui subissaient cette épreuve sans trembler et en réchappaient étaient tenus pour dignes de vendre des remèdes. Ils savaient eux-mêmes échapper à une grave intoxication et reconnaître les plantes. Les hommes prenaient le titre d'andriamadio (« le noble purifié ») et les femmes celui de ramadio (« Madame la pure »). Telle fut la réglementation d'Andrianampoinimerina pour la vente des médicaments. [1.196]
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