Explications en français |
3 nom d'une espèce d'arbre, copalier, Trachylobium verrucosum. [Tankarana]
[1.19]
4 (noté anciennement par le forestier Guinet) (déformation de mandrirofo). Trachylobium verrucosum (Gaertn.) Oliv. (Fabaceae). D'après J. M. Estrade, c'est la résine de cet arbre, le Copalier, qu'on brûle le plus communément au cours de la cérémonie du tromba. On utilise à cet effet une coupe en terre cuite consacrée appelée fanimbohana. Chaque participant au tromba doit apporter une parcelle de résine qu'il place dans la coupe. Outre cette résine ou copal, on apporte aussi la résine odorante du ramy. L'ensemble des substances brûlées est appelé emboka. Comme il s'agit d'encourager l'esprit à pénétrer le corps du possédé, l'odeur doit être parfumée, agréable. Au contraire, pour chasser les mauvais esprits, lors des exorcismes, on utilise des fumées à odeur âcre ou nauséabonde, comme celles des vieux pneumatiques, des chiffons ou des disques de phonographies cassés. Voir son ouvrage sur le Tromba, p. 112 et 149. Le copal finement pulvérisé est administré par la bouche contre la blennorragie. Il facilite la cicatrisation des lésions des organes sexuels qu'elle provoque. [Betsimisaraka Avaratra]
[1.196]
5 [Tankarana]
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