Explications en français |
5 Victorin Malzac (1840-1913), né dans l'Aveyron, missionnaire jésuite, était arrivé à Tananarive le 24 juillet 1862, après sept ans passés à La Réunion, au collège jésuite de Saint-Denis. Il prit d'abord la responsabilité de la paroisse d'Andrainarivo (Anjozorofady), jusqu'en 1888, pour ensuite succéder au Père Antoine Abinal à Mahamasina. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur Madagascar, donc deux dictionnaires (Dictionnaire malgache-français, 1888, et Dictionnaire français-malgache, 1893, déja commencés par les Pères Callet et Abinal), une Grammaire malgache (1908) et son Histoire du royaume hova, en 3 volumes, mis en chantier dès 1897 et publié en 1912. Il mourra le 8 avril 1913 à l'hôpital d'Andohalo. [2.518]
6 Missionnaire jésuite français à Tananarive, célèbre par ses nombreux et remarquables ouvrages sur Madagascar, dont les principaux sont ses deux Dictionnaires Malgache-français et Français-malgache, publiés respectivement en 1888 et 1893, et qu'avaient commencé à composer depuis bien des années les PP. Callet et Abinal; sa Grammaire malgache (excellent ouvrage de documentation mais non de pédagogie) et son Histoire du royaume hova, en trois volumes. Le P. Malzac fut un des fondateurs de l'Académie Malgache. En tant qu'historien, il est à regretter que, écrivant à l'époque même dont il narrait l'histoire, le P. Malzac (ainsi d'ailleurs que beaucoup d'autres, tels les Piolet, les La Vaissière, les Suau, les Routier...) n'ait pu s'empêcher d'être influencé par l'atmosphère politique du temps: à leurs yeux, et les agents anglais et le Gouvernement malgache n'auraient eu, ou presque, que des torts. Tel n'est pas, heureusement, le cas de certains historiens ultérieurs de l'Île comme notamment MM. Chapus, Mondain et le P. Boudou qui, avec le recul des temps indispensable pour juger à froid des choses et des gens, n'ont pas manqué de faire quelques réhabilitations nécessaires ou des mises au point objectives. [1.11]
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