kitay |
combustible ~ bois de feu, bois de chauffage; combustible ~ (dans toute l'île ; mais les Betsileo prononce plutôt <1kitae#+kitae>) (de <1taina#+taina> : combustible, tout ce qui brûle). Le feu ne sert, en principe, qu'à préparer le repas. Normalement, il s'agit du feu de bois ou <1kitaihazo#+kitaihazo> . Mais depuis la déforestation de la région centrale de l'île, Merina et Betsileo, surtout les gens les plus pauvres, emploient aussi les herbes sèches : <1kitaibozaka#+kitaibozaka>. Les gens aisés emploient par contre depuis longtemps le charbon de bois appelé kitay arina. Le feu est allumé au centre de la maison traditionnelle sur un emplacement en terre battue : le <1fatana#+fatana> ; il est maintenu par trois pierres dont l'ensemble constitue le <1toko#+toko> ou foyer. Il n'y a pas de cheminée et la fumée s'échappe seulement à travers les interstices de la toiture en chaume ou en <1falafa#+falafa> La recherche du combustible occupe une part importante du temps de travail. Et le mot kitay est très employé dans le folklore : contes et proverbes. Par plaisanterie, on appelle aussi kitay la provision de drogues d'un empirique et maka kitay, littéralement : «aller chercher du bois à brûler » se dit, entre initiés, dans les sens de « récolter des drogues ». |