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coco   
voanio coco (un) ~ le cocotier; son fruit ~ voanio ou voaniho (orthographe de Malzac) (la première graphie est préférable, car le mot vient de <1nio#+nio> ; indonésien niu). Nom du cocotier et de la noix de coco : L. (Arecaceaes). Commun sur toutes les côtes des pays tropicaux. Introduit très anciennement à Madagascar en provenance de l'Insulinde. On sait que ce palmier satisfait un nombre considérable d'usages. Ses fruits immatures fournissent le « lait de coco », liquide frais et tonique, riche en vitamines et autres biocatalyseurs. Murs, ils fournissent une matière grasse appréciée, le coprah, qui est constitué par leur pulpe séchée au soleil. Leur coque a de nombreux usages ménagers : la noix coupée en deux sert à frotter les planchers pour les faire reluire. On tire de cette coque des fibres, appelées commercialement Coïr, qui constituent la meilleure matière connue pour les cordages de marine, car elle résiste naturellement à l'eau de mer. Le « coeur » de palmier, c'est-à-dire son bourgeon terminal, fournit un chou-palmiste, excellent légume. Transpercé et muni d'un tuyau, il livre un liquide sucré qui, par concentration, donne une sorte de miel végétal ; après fermentation, c'est le « vin de palme ». Les feuilles fournissent la toiture des cases ; leurs segments fournissent une bonne matière de sparterie pour faire des nattes. Le tronc, enfin, sert comme matériau de construction. Le lait de coco stabilisé mériterait des emplois plus étendus en diététique infantile. Le brou de la noix fraîche a des vertus toniques et astringentes et son décocté réduit rapidement les diarrhées rebelles. La décoction des racines est diurétique. Enfin les coques de noix, après la préparation du coprah, peuvent être distillées en vase clos ; elles fournissent un excellent charbon médicinal.