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C'est aussi le rôle de la perle tsilaiby, « non penetrable par le fer », appelée tsilaimby et tsiribihy par Pages. Notre collection comprend trois exemplaires de ce type : une perle ancienne, en cornaline, en forme de fuseau renflé, taillé à huit facettes longitudinales ; une imitation de celle-ci en une sorte de galalite rouge transparente, taillée à six facettes ; enfin une imitation en pâte de verre à émail noir, taillée à huit facettes. Toutes trois ont la forme en fuseau, caractéristique de la perle tsilaiby qui paraît être l'aspect actuel des cornalines du moyen âge.
Renel décrit la tsilaiby comme « un ornement en forme de cigare, de coupe polygonale, percé dans sa longueur, imitant l'agate, rougeâtre, de dimensions variables ». Pages fait une distinction entre la tsilaimby et la tsiribihy bien que, nous le verrons, il leur attribue la même signification. La tsilaimby, écrit-il, « est la plus jolie... elle est très rare. Sa forme est ovoïde, de couleur rouge sang. Presque aux deux bouts se trouve une bordure dorée ; elle est ceinturée en son milieu de roses et de petites perles vertes... ». Quant à la tsiribihy c'est « une perle très longue et oblongue, de couleur brun foncé ». |