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1896 page 55
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Je devais aller prendre position le surlendemain à l'aube avec deux sections de tirailleurs, sur une hauteur située à quelque six cent mètres de la route d'étapes, y attendre le passage d'un convoi important venant de la capitale et le protéger en cas de besoin. Après une longue station, nous vîmes paraître le convoi. Deux compagnies l'encadraient. Devant plusieurs centaines de porteurs, deux filanzanes fermés comme des litières antiques attiraient le regard. C'étaient ceux de la Reine et de la Princesse héritière, ma petite danseuse du 14 juillet. Elles partaient pour l'exil... La petite Princesse était enceinte. Elle mourut en couches. Sa fille élevée par sa grand'tante lui tint compagnie à la Réunion, puis à Alger. |