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2011/06/28
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Andafiavaratra, ce fut aussi le lieu du procès en 1948 des dirigeants et parlementaires du MDRM. Toute jeune fille de 19 ans, Gisèle Rabesahala fut la seule personne qui accepta d'être la secrétaire du groupe d'avocats qui assurèrent la défense de ces parlementaires. L'opération n'était certainement pas sans risques. Un de ces avocats, Maître Douzon, fut ainsi enlevé par un groupe de colons à Diego-Suarez et laissé pour mort dans des broussailles. Sauvé de justesse, il en garda des séquelles toute sa vie. |
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2009/03/13
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Solonavalona Andriamihaja et Tsioharana Rakotovao, descendants des membres du MDRM, ont effectué hier une communication à l'Académie malgache sur le rôle du MDRM dans les évènements du 29 mars 1947. Cette communication a été élaborée à partir de différents documents et d'études qui ont prouvé de façon irrémédiable que le mouvement MDRM en tant que tel n'est pas à l'origine des évènements du 29 mars 1947. "Le MDRM voulait surtout l'indépendance totale de Madagascar sans aucune ingérence de la France", explique Solonavalona Andriamihaja. Les leaders du MDRM avaient, à cette date, d'autres préoccupations qui ne leur auraient pas permis de mettre en place les actes du 29 mars. Ils étaient en train de préparer leur congrès national qui devait déterminer l'avenir du mouvement et les différentes élections qui allaient avoir lieu par la suite. Les descendants de ces membres du MDRM sont encore actuellement en train de réunir les pièces du puzzle et de rectifier l'histoire. Ils envisagent aussi de faire réviser le fameux procès de 1948 où leurs parents ont été condamnés. Un tribunal qui, selon eux, comporte plusieurs zones d'ombre et que quelques enseignants-chercheurs au sein de l'université de Madagascar ont déjà constatées depuis 1997. Cette nouvelle ne remet cependant pas en question le mouvement populaire de 1947 qui était motivé par une volonté de rendre l'indépendance au pays. Elle ne devrait pas non plus remettre en question le patriotisme des membres du MDRM qui étaient pour l'indépendance de Madagascar mais sans effusion de sang et dans une parfaite légalité. |