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ordalie   
fampinomana andavanandroordalie judiciaire (une) ~ le fampinomana andavanandro s'appliquait surtout dans trois cas : l'ordalie judiciaire proprement dite, pour trancher les plaignants, chaque fois que la gravité des faits le justifiait ; l'épreuve de purification pour tous ceux qui étaient attachés au service du souverain ; l'épreuve de compétence pour tous ceux qui se consacraient à la vente des drogues ou à l'art du <1mpimasy#> (spécialiste du traitement par les plantes médicinales). Sous le régime très suspicieux de la reine Ranavalona I, étaient en outre soumis à l'épreuve du <1tangena#> tous ceux qui étaient dénoncés comme suspects de comploter contre la souveraine. Cette pratique, de l'avis de témoins de l'époque, se chiffrait chaque année par des milliers de décès.
tangenaordalie (une) ~ fruit vénéneux employé autrefois pour l'ordalie ~ Nom relevé anciennement par divers voyageurs. Rochon (1791) p. 277 écrit tanguem : « arbre qui croît au bord de la mer, propre aux ouvrages de menuiserie et ébénisterie ». Il s'agit du <1cerbera#>, bois d'ailleurs assez médiocre. Nom générique des poisons d'épreuve, utilisés dans les ordalies judiciaires (probablement de <1tangaina#> : action de jurer, de prêter serment). Suivant les régions, surtout :